Aller au contenu. | Aller à la navigation

Navigation

Navigation
Menu de navigation
Actions sur le document
Illustration de l'actualité - cliquer pour agrandir
Vous êtes ici : Accueil / Propagation de la chenille processionnaire

Propagation de la chenille processionnaire

La chenille processionnaire du chêne est dangereuse pour votre santé et celle de vos animaux. Il ne faut donc surtout pas essayer de vous y attaquer vous-même !

Des poils urticants apparaissent en effet sur les chenilles aux alentours de la mi-mai et jusqu'à la fin du mois de juin. Les poils restent présents, même après le départ des chenilles, et peuvent se propager avec le vent. Après des années, les nids peuvent encore poser des problèmes et contenir ces poils urticants...

Si aucune action de lutte contre la chenille processionnaire du chêne n'est menée, l'insecte colonisera progressivement et irrémédiablement la zone.  La lutte ne permettra alors plus d'éliminer l'insecte de l'environnement.

L'observation reste difficile (hauteur et visibilité du nid, courte période d'observation aisée durant l'année...).

Nous recommandons d'être vigilants à la présence de cette chenille et d'éventuels foyers lors de vos balades.

 

  • Un risque pour la santé humaine

Les poils de la chenille processionnaire du chêne provoquent une réaction urticante ou de l’urticaire, une éruption cutanée douloureuse avec de fortes démangeaisons. Une intervention médicale est souvent nécessaire.

La plupart des symptômes sont dérangeants et peuvent être traités de manière symptomatique. En cas de vomissements, de vertige et de fièvre, il est conseillé de vous rendre à l’hôpital.

Les personnes entrant souvent en contact avec les chenilles processionnaires ont des symptômes de plus en plus importants. Dans les cas graves, un choc anaphylactique peut mettre la vie en danger.

En cas de problème grave, nous vous recommandons de faire appel aux services d’urgences (112) ou au centre antipoison (070/245.245).

 

PREVENIR - Conseils pour les riverains des zones infectées

Les poils urticants sont facilement dispersés par le vent. Dans les régions où sévissent les chenilles, certaines précautions sont recommandées :

Ne pas sécher le linge dehors de mai à septembre

Laver soigneusement les légumes du jardin.

Arroser la pelouse pendant quelques jours avant de la tondre pour que les poils urticants soient entraînés dans le sol.

Ne pas laisser jouer les enfants à proximité d'un arbre atteint. A distance, les munir de vêtements à longues manches, de pantalons, d'un couvre-chef et éventuellement de lunettes.

 

PREVENIR – Conseils pour les professionnels fréquentant les lieux infestés

Les personnes qui ont déjà été atteintes par la chenille processionnaire doivent éviter tout nouveau contact car des réactions de plus en plus sévères sont à craindre.L'éviction peut se faire par le port de vêtements de protection : gants et bottes de caoutchouc, combinaison de protection étanche, masque et lunettes anti-poussières.

 

  • Un risque pour la santé animale

Les animaux de compagnie et le bétail sont également vulnérables par contact, voire ingestion. Lors d’une balade, un chien peut être touché par les poils urticants des chenilles.

 

  • Un risque pour la santé de nos chênes

Le chêne est l’espèce de feuillus la plus présente en Wallonie et dans nos forêts. La chenille processionnaire est un défoliateur, c’est-à-dire une chenille de papillon, qui enlève tout ou partie des feuilles du chêne. La capacité photosynthétique du chêne est alors touchée. En phase de pullulation, la défoliation peut être totale.
Les chênes situés sur de bonnes stations et rencontrant des conditions climatiques favorables ne subiront en général pas de grands dommages. Le principal effet sera une réduction de la croissance durant l’année concernée. Les conséquences pour les arbres affaiblis peuvent être beaucoup plus importantes.